Erick'n Trio
Trio à cordes, chanson Française
Après avoir vécu
Après avoir vécu beaucoup de temps, beaucoup de vie
Après avoir trop bu, trop bu de verres jusqu'à la lie
Après s'être perdus, s'être noyés dans trop de nuits
Le jour se lève un jour sur un jour vert-de-gris
Mais sculpte le moineau le ciel de ses acrobaties
Mais lance le ruisseau ses trilles couleur de paradis
Tu frémis et tu danses
Tu frémis et tu penses à l'Amour
Après avoir éclos enfants et fleurs de l'avenir
Après avoir porté sur notre nos souvenirs
Après avoir lutté, mené combats même petits
Le jour se lève un jour sur un jour d' poésie
Et sculpte le moineau le ciel de ses acrobaties
Et lance le ruisseau ses trilles couleur de paradis
Tu frémis et tu danses
Tu frémis et tu penses à l'Amour
Après avoir calmé, puis veillé l'enfant enfiévré
Après avoir pleuré ceux qui nous sont arrachés
Après avoir payé son tribut à l'éternité
Le jour se lève un jour sur un jour apaisé
Et sculpte le moineau le ciel de ses acrobaties
Et lance le ruisseau ses trilles couleur de paradis
Tu frémis et tu danses
Tu frémis et tu penses à l'Amour
Après avoir osé défier les démons de minuit
Après avoir brûlé l'amour au soleil de midi
Après avoir plongé au creux de nos jeux interdits
Nous nous serons aimés et n'aurons pas vieilli
Au paradis des Valentins
De tous les saints du paradis, du saint des saints
Moi, mon préféré, c’est Valentin
Et sans rien savoir de son martyre
J’entretiens volontiers son souvenir
Au paradis, les Valentine, les Valentin
Prient z’yeux dans les yeux, main dans la main
Quand après la messe, ils se butinent tout joyeux
Le Bon Dieu ne fait pas grise mine, il est heureux
Oui, c’est comm’ça au paradis des Valentine et Valentin
De l’eau fraîche et beaucoup d’amour, un peu de pain
Dans tous ces saints, y en a de bien et de moins bien
Y a des spécialistes et des vauriens
Un jour qu’il était sans Honorine
Honoré, tout seul dans sa cuisine
Ne sachant pas très bien quoi faire de ses mains
Prit de la farine et du levain
Et pensant très fort à Honorine, il inventa
Un gâteau, Mon Dieu ! un vrai délice, je vous dis pas
Oui, c’est comm’ça au paradis des Valentine et Valentin
On pourrait y vivre jusqu’à la Saint Glinglin
Au paradis des Valentine et Valentin
Nul n’enlève les Sabines aux Sabins
On laisse Chopin à sa chopine
Et Guillotin à sa guillotine
Et quand il naît au paradis des Valentins
Une diablotine, un diablotin
On s’empresse et on sonne les cloches à la volée
Pour s’ taper la cloche en l’honneur de Saint Honoré
Oui, c’est comm’ça au paradis des Valentine et Valentin
De l’eau fraîche et beaucoup d’amour, un peu de pain
Au paradis des Valentin, faut pas chercher
Il y a des saints tristes et des saints gais
Chacun y trouve bonne fortune
Et si y a pas un chacun pour chacune
L’important, c’est de suivre son propre destin
E, échangeant bisous et câlins
Ici y a pas d’ place pour les pères la vertu
Ta morale, tu sais où te la mettre turlututu
Oui, c’est comm’ça au paradis des Valentine et Valentin
De l’eau fraîche et beaucoup d’amour, un peu de pain
Mon paradis des Valentin, il est pas loin
C’est simple, j’ai qu’à tendre la main
Et alors, la main de’ ma Valentine
Fait danser mon cœur dans ma poitrine
Oui, c’est comm’ça au paradis des Valentine et Valentin
De l’eau fraîche et beaucoup d’amour, un peu de pain
Oui, c’est comm’ça au paradis des Valentine et Valentin
On pourrait y vivre jusqu’à la Saint Glinglin
Il est comm’ ça mon paradis des Valentine et Valentin
J’irai où tu veux tant que tu me tiens la main
La petite bonne femme
La petite bonne femme a débarqué sans bruit
Elle fait bien du tapage dans ta vie
Elle a jeté les pantoufles de ton destin
Et toi à ce tourbillon, toi tu ne comprends rien
Tu te croyais à l'abri des tourments de l'amour
Il faut bien le dire tu avais tout fait pour
T'étais un peu moins aimable qu'une porte de prison
heureusement qu'elle a débarqué mon colon
Au début, t'étais indifférent, grognon,
Mal embouché; désagréable, bourru, bougon
Mais la petite bonne femme qui n'est pas con
Derrière le gros ours flaira le p'tit ourson
Elle a réveillé dans ta vieille poitrine
Ton coeur inexploré pour tout dire juvénile
Et te voilà à près de cinquante balais
Tout frais tout rose avec un peu d'acné
La petite bonne femme a débarqué sans bruit
Elle a fait du remue-ménage dans ta vie
Et puisqu'une hirondelle fait pour toi le printemps
Réjouis-toi simplement de retrouver tes vingt ans
Place Carnot
Il y a un couple à la terrasse
Pas un mot, pas une phrase
Pas un regard, pas une oeillade
Le silence en otage
Mais que peuvent-ils bien attendre ?
Quand moi je pense à ta chair tendre
Et je me dis que moi, je ne voudrais pas être à leur place
Puis y a l'autre avec sa cravate
Son costard, son portable
L'air affairé, la mine grave
Sûr de son importance
Mais y-a-t-il quelqu'un pour l'attendre ?
Quand moi je pense à ta chair tendre
Et je me dis que moi, je ne voudrais pas être à sa place
Y a les braillards du bar en face
Qui rient, qui crient, qui jacassent
Ils croient qu'Ã force de bravades
On arrête le temps qui passe
Qu'y a t-il derrière leur façade
Quand moi je pense à ta chair tendre
Et je me dis que moi, je ne voudrais pas être à leur place
Voilà trois gamines qui passent
Cigarettes, maquillage
A peine sorties de l'enfance
Avec le string qui dépasse
Et je souris à leur passage
Car moi je pense à ta chair tendre
Et je me dis que moi, je ne voudrais pas être à leur place
Il y a aussi la vieille dame
Son chien, son sac et sa canne
Elle va de son petit train calme
Sourde à tout ce vacarme
Y a plus rien ni personne pour l'attendre
Quand moi je pense à ta chair tendre
Et je me dis que moi, je ne voudrais pas être à sa place
Y a plus personne sur la place
Les garçons débarrassent
Les assiettes les verres sales
Faut quitter la terrasse
Et moi je sais à quoi m'attendre
Me blottir contre ta chair tendre
Et je me dis que moi, je suis bien chanceux d'être à ma place
Contact Eric'n Trio: - Tel : 06.80.16.32.28 - Mail : erickntrio@orange.fr
Textes : Erick Lenguin
Ces petits mots tout bêtes
On ne dit jamais trop
Ces petits mots tout bêtes
Ces petits mots tout simples
T'as vu comme il fait beau
On ne dit jamais trop
Sais-tu combien je t'aime
Dis toi aussi tu m'aimes
Viens donc me tenir chaud
Prenons tous les bateaux
Vers des îles de rêve
D'alizés de cannelle
De miel et de coco
On ne jouit jamais trop
De l'aube qui se lève
D'un baiser sur les lèvres
De son sein doux et chaud
On ne jouit jamais trop
De la main qui caresse
De l'amour qui t'enlève
Vers le ciel au galop
On ne croit jamais trop
Que les hommes sont frères
N'en déplaise aux sectaires
Le monde est un rondeau
On ne dit jamais trop
Merci ; la vie est belle
Danser sur cette terre
Oui, c'est un vrai cadeau
On ne prend jamais trop
Soin de ceux que l'on aime
Ces p'tits riens, ces p'tits gestes
N'oublie pas ton chapeau
Suivons tous ces oiseaux
Qui volent à tire d'aile
Dans des mers de lumière
Prenons garde aux corbeaux.